Aider les profs à éduquer nos "bâtons de vieillesse"
Vous avez sans doute déjà entendu le proverbe "ça prend un village pour élever un enfant"? On dirait que de nos jours, les profs sont tous seuls dans leur coin, avec leur tâche colossale, des tonnes d'enfants à s'occuper et des parents "papoutes" (voir les Têtes à claque, ou encore les Confessions d'un prof maudit). Pourquoi ne fait-on pas notre part, comme société, pour aider ces pauvres profs?
Je m'en vais de ce pas faire mon bénévolat dans une école secondaire: je fais partie d'un réseau de mentorat. Je vais rencontrer les jeunes (dont les profs veulent bien m'inviter) dans leurs cours "d'orientation et choix de carrière" pour leur parler de mon étrange parcours de chercheure-féministe-en free lance-dans-le-milieu-communautaire. Je le fais par égoïsme aussi, rassurez-vous: j'adoooore jaser avec les jeunes du secondaire. (Mes co-bloggeurs qui me connaissent vous diraient plutôt que j'adooooore parler en avant!) Ils sont beaucoup plus éveillés et brillants qu'on aime le croire, il suffit d'aller les chercher....et de ne pas les prendre pour des épais.
Une autre idée originale: les pompiers de la ville de Chelsea, en Outaouais, invitent chaque année un élève du primaire à passer une journée complète avec eux. Les profs choisissent un élève qui s'est amélioré dans l'année, que ce soit au niveau des notes ou du comportement, et les pompiers viennent le chercher chez lui en camion, toutes sirènes dehors! C'est pas une motivation à se forcer à l'école, ça?
C'est pourtant pas compliqué de faire sa part. La vie, ça ne s'apprend pas qu'à l'école...