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vendredi

Radio versus télé

La nouvelle m’a jetée en bas de ma chaise : Marie-France Bazzo quitte les ondes radio-canadiennes pour aller téléviser du côté de Télé-Québec.

Je suis une fan invétérée de la dame et de son émission. La suivrais-je à la télévision? Rien n’est moins sûr… D’abord je la trouve plus « radio » que « télé » : je n’ai pas accroché à l’émission Il va y avoir du sport, mais peut-être est-ce parce que c’est assourdissant, tout ce monde qui parle en même temps? Ensuite parce que selon la rumeur, ce sera une émission du midi : je ne vais pas prendre mon heure du dîner au travail pour courir devant mon poste de télé! A quoi pensent-ils? La force de la radio est justement qu’on peut l’écouter partout : en travaillant, en se déplaçant, dans la douche ou au fourneau.

Les émissions de radio (et vous vous doutez que je ne parle pas de CKOI) sont des stimulateurs intellectuels de tous les instants.

Vous souvenez-vous d’une fois où la télé vous a fait sortir le dictionnaire? Ou taper quelque chose sur Wikipédia? Personnellement, en écoutant la radio, ça m’arrive tous les jours.

Vous voulez des preuves? Délétère, hagiographie, aptonyme. (le défi est maintenant de les insérer dans mon vocabulaire courant…)

Pendant que la radio élève l’esprit, la télé l’endort.

Pour moi, la télé, c’est le moment de se vider la tête à la fin d’une grosse journée, devant une émission débile.

J’aime voir les documentaires et les films au cinéma : je n’ai pas le courage de me taper des sous-titres devant mon petit écran, et la tentation d’appuyer sur FFW est trop forte dans les moments moins palpitants. La télé n’obtient pas le meilleur de moi-même : devant ma télé, j’ai envie de m’avachir le corps autant que l’esprit. Je deviens paresseuse (comme mes co-bloggeurs cette semaine? Oh, le coup bas…)

Alors de grâce, Marie-France, reconsidérez! Pour le salut de nos neurones!